Rome: L’Ambassadeur Aleksic a donné une interview à l’Agence italienne « Nova » se référant à la situation actuelle à Kosovo et Metohija

12. aoû 2022.
L’Ambassadeur de la République de Serbie à Rome, Goran Aleksic a donné une interview à l’Agence italienne « Nova » dans laquelle il a commenté la situation actuelle à Kosovo et Metohija à la veille des rencontres à Bruxelles et il a présenté les réactions aux déclarations récentes d’Aljbin Kurti.

L’Ambassadeur Aleksic a transmis le message de Belgrade qui opte pour la stabilité et s’engage pour la continuation du dialogue, à la différence de Pristina qui doit cesser avec des provocations. Il a souligné que la Serbie n’était jamais une partie qui provoquait des tensions. En revanche, Aljbin Kurti a décidé, de sa propre initiative, d’introduire les mesures discriminatoires et de priver les citoyens de liberté de libre circulation par quoi il a violé les accords entre Belgrade et Pristina, convenus dans le cadre des négociations sous le patronage de l’Union Européenne. Il a présenté en détail la situation à Kosovo et Metohija, l’insécurité croissante pour la population serbe et l’augmentation de la violence depuis l’arrivée d’Aljbin Kurti au pouvoir. 

L’Ambassadeur Aleksic a remercié l’Italie de sa participation en KFOR dont le contingent garde et assure la sécurité du monastère Visoki Decani. Il a constaté avec regret que c’est un cas unique au 21e siècle, le fait qu’un lieu saint, au cœur de l’Europe, soit contraint d’être protégé par les militaires. Il a mentionné tous les problèmes irrésolus concernant le dialogue entre Belgrade et Pristina et le fait que la Communauté des municipalités serbes, neuf ans après, n’est pas encore créée;  et Pristina essaie, entre-temps,  d’imposer une question inexistante de reconnaissance réciproque. 

A la fin, l’Ambassadeur Aleksic a déclaré que la Serbie ne peut pas, ne veut pas et ne doit pas renoncer à la protection du peuple serbe à Kosovo et Metohija. La Serbie ne renoncera à ses droits nationaux, ni à ses intérêts. « Depuis la création de soi-disant « Gouvernement » de Kurti, le nombre de manifestations agressives et d’attaques contre la population serbe est augmenté de 50 pourcents. Au dernier référendum et au cours des élections parlementaires et présidentielles, Pristina a empêché les Serbes de bénéficier de leurs droits électoraux.  Et aujourd’hui, 23 ans après le conflit,  plus de 200 000 citoyens serbes et de citoyens de nationalité non albanaise, ont le statut de personnes déplacées internes en Serbie centrale. Finalement, Pristina refuse depuis 6 ans d’exécuter la décision judiciaire prise par la plus haute instance juridique par laquelle est demandée la remise d’une propriété de 24 hectares au monastère de Visoki Decani«, a conclu l’Ambassadeur.