Selaković: campagne médiatique et politique brutale contre le président Vučić en Croatie

25. mai 2022.
Une campagne politique et médiatique brutale contre le président de la Serbie Aleksandar Vučić a été lancée en République de Croatie parce qu'il a adopté la seule position possible en ce qui concerne les crimes commis contre des membres du peuple serbe, et c'est avant tout une position universelle dont nous défendons l’humanité, soit des valeurs européennes et chrétiennes, et alors seulement la position serbe.

Par rapport à un crime sans équivoque tel que l'attaque de l'aviation croate contre des civils serbes à Petrovačka cesta, il ne devrait y avoir aucune opinion serbe ou croate ni aucune ferveur et aucun calcul politique, et les auteurs doivent être, au nom de ce qui devrait être à la fois les valeurs serbes et croates, poursuivis et punis si leur culpabilité est prouvée.

Il est cependant inquiétant que certains hommes politiques croates influents ne fassent pas d'efforts pour créer une attitude saine et humaine dans leur société à l'égard des crimes de guerre et des souffrances des innocents, car ils ne comprennent pas que défendre les criminels de guerre, ce qui peut leur apporter un gain politique à court terme, ce n'est pas dans l'intérêt de la société à long terme.

Plus grave encore est l'apologie des crimes commis par l'Académie croate des sciences et des arts, qualifiant l'un des crimes les plus monstrueux et les plus massifs de la Seconde Guerre mondiale de «mythe de Jasenovac».

Lorsque l'élite politique, culturelle et intellectuelle croate nie ou relativise les crimes commis par des groupes d'individus plus petits ou plus grands dans les guerres, la question se pose de savoir comment les prochaines générations de citoyens croates peuvent être formées pour construire de nouvelles relations avec la Serbie et ses citoyens sans être encombrées par le fardeau des crimes pour lesquels elles ne portent  aucune responsabilité.

La question se pose également de savoir comment il est possible que l'Union européenne ait accepté comme membre à part entière un pays dans lequel des parties influentes de l'élite sociale et politique ne font pas preuve d'une décence élémentaire face aux forfaits graves et incontestables.

La Serbie et son président ne partagent manifestement pas de valeurs avec une telle élite croate, et nous insisterons dans la poursuite du processus d'intégrations européennes qu’il soit clairement expliqué si la négation du crime est une valeur européenne, et si oui, nous le ferons clairement déclarer qu'elle n'est pas et ne sera jamais la nôtre.