Selaković: poursuite du travail de la MINUK importante sans en réduire la teneur ni modifier le mandat

08. oct 2021.
Le ministre serbe des Affaires étrangères Nikola Selaković a rencontré aujourd’hui le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et le Chef de la Mission des Nations Unies au Kosovo-Metohija Zahir Tanin.

Le ministre a déclaré que notre pays insiste sur la nécessité d'un respect conséquent de la RCSNU 1244, et a souligné qu'il est d'une importance capitale pour la Serbie de poursuivre l'engagement de la MINUK importante sans en réduire la teneur ni modifier le mandat.

Au cours de l’entretien, Selaković a évoqué la situation récente aux points de passage administratifs entre le Kosovo-Metohija et la Serbie centrale.

Le chef de la diplomatie serbe a souligné que l'action unilatérale est la pire façon de résoudre les désaccords, car c'est ainsi que les problèmes sont produits, pas les solutions. Selon lui, il n'y a pas d'alternative raisonnable au dialogue.

Selaković a souligné que Belgrade continuerait d'insister sur la protection de la population serbe au Kosovo-Metohija et sur la préservation de la paix et de la stabilité.

Parlant de l'importance de débattre régulièrement de la question du Kosovo-Metohija au Conseil de sécurité de l’ONU et de la prochaine session sur le travail de la MINUK, Selaković a déclaré qu'il s'attend à ce que les derniers événements dans le nord de la province soient présentés de manière adéquate et objective dans le rapport du Secrétaire général de l’ONU, vu que de telles dispositions de la part de Priština peuvent aboutir aux graves conséquence et à la déstabilisation.

Selaković a ajouté que c’est très préoccupant de voir augmenter au cours de la période précédente, le nombre d'attaques visant les Serbes et leurs biens, ainsi que les biens de l'Église orthodoxe serbe, soulignant que 106 incidents de ce type à motivation ethnique avaient été enregistrés depuis le début de l'année.

En ce qui concerne le dialogue entre Belgrade et Priština, Selaković a expliqué que Belgrade aborde les pourparlers de manière constructive et qu'elle s'engage à trouver des solutions de compromis. Il a également constaté que huit ans se sont écoulés depuis la signature de l'Accord de Bruxelles et qu'il n'y a eu aucun progrès dans la mise en œuvre des engagements pris par Priština, notamment concernant la formation de la Communauté des municipalités serbes.