Selaković – rencontres à Beyrouth avec le commandant en chef de l'armée libanaise et le métropolite Audi
Le général Aoun a remercié la Serbie pour le don de vaccins contre la covid, qui seront distribués aux membres de l'armée, et le chef de la diplomatie serbe a constaté que cette aide est un vrai signe d'amitié, à la veille du 60e anniversaire du Mouvement des non-alignés.
Le ministre Selaković a informé l'hôte en détail des réussites économiques de la Serbie au cours des dernières années, formant l'espoir que le Liban réussira également, en adoptant une approche stratégique et en s'appuyant notamment sur ses propres forces, à surmonter les défis de la crise économique.
Selaković a souligné que la Serbie, grâce à des mesures audacieuses de consolidation fiscale, avait réussi à rediriger des fonds importants vers le développement des infrastructures, le remboursement de prêts coûteux et l'industrialisation, ce qui a conduit à une croissance stable et durable, qui sera parmi les plus élevées d'Europe cette année.
En seulement sept ans, grâce à la politique stratégiquement conçue du président Aleksandar Vučić, la Serbie a réussi à réduire le chômage de 26,9% à moins de 9 % et à réduire la dette publique de 79 % du PIB à 52 %.
Comme il l'a rappelé, le président Vučić a personnellement ouvert 219 usines en sept ans.
Le chef de la diplomatie serbe a exprimé sa conviction que le Liban, en mettant l'accent sur l'attrait des investissements et de l'industrialisation, et l'engagement d'une diaspora de plusieurs millions, peut inverser les flux économiques, et la Serbie, en tant que pays ami, est prête à l’aider de diverses manières.
Ce soir à Beyrouth, Selaković a également rencontré le métropolite de l'Église orthodoxe grecque, Elias Audi.
Selaković et le métropolite Audi ont discuté, entre autres, de la position des croyants orthodoxes au Liban.
Le ministre Selaković a exprimé l'espoir que le métropolite Audi aura l'occasion de visiter la Serbie et l'église de Saint-Sava, qui, après de nombreuses années, a été magnifiquement complétée par le travail conjoint de l'État, de l'église et du peuple, mais aussi de nos amis russes, et aujourd'hui est unique à bien des égards parmi les plus beaux temples orthodoxes.
