Selaković à Athènes avec les opérateurs économiques grecs

02. nov 2021.
Le ministre des Affaires étrangères de Serbie Nikola Selaković a présenté aujourd'hui à Athènes, aux hommes d'affaires grecs réunis dans la Chambre de commerce et d'industrie gréco-serbe les résultats économiques de la Serbie au cours des dernières années et les potentiels d'investissement de notre pays.

Lors d'un petit-déjeuner de travail avec les hommes d'affaires grecs, auquel ont également assisté les représentants du gouvernement grec et du ministère des Affaires étrangères, Selaković a déclaré que la Serbie est aujourd'hui l'économie à la croissance la plus rapide d'Europe.

Le ministre Selaković a fait une analyse comparative détaillée de la situation que nous avions il y a sept ans et celle que nous connaissons aujourd'hui, grâce aux réformes mises en œuvre entre-temps.

Comme il l'a rappelé, en 2014, la dette publique de la Serbie était de 79 % du PIB, le chômage était de 26,9 %, nous avons eu une baisse de l'économie de moins 3,6 %, ainsi qu'un faible niveau d'investissements étrangers.

-Les chiffres d'aujourd'hui montrent que nous avons réussi les réformes, et les dernières estimations montrent que nous aurons cette année une croissance de 7,5%, et cette année, nous serons certainement l'économie européenne à la croissance la plus rapide, a déclaré Selaković.

Aujourd'hui, comme il l'a souligné, le chômage est inférieur à huit pour cent, la dette publique est à l'intérieur des frontières de Maastricht, le niveau des réserves de devises et d'or est le plus élevé de notre histoire récente, et l'année dernière, nous avons attiré 61 pour cent de tous les investissements étrangers dans le région, a indiqué Selaković.

Comme il l'a expliqué, nous avons redirigé l'argent obtenu grâce à la consolidation fiscale pour rembourser les prêts les plus défavorables, encourager les investissements étrangers et les infrastructures, et nous aurons bientôt sept nouvelles autoroutes en construction.

Il y a sept ans, comme il l'a ajouté, nous avions principalement des investissements dans la production, et aujourd'hui nous avons de plus en plus d'investissements dans des centres de développement et des technologies sophistiquées.

Il y a cinq ans, la contribution de l'agriculture à notre PIB était de 8,1%, et l'année dernière de 9,8%, tandis que la contribution du secteur IT au PIB serbe il y a cinq ans était inférieure à 1 %, et maintenant elle atteint presque 5 %, a précisé Selaković.

Il a ajouté que nous avons entrepris des réformes majeures dans le domaine de l'éducation, que nous sommes le premier pays de la région à introduire l'informatique obligatoire dès les premières années du primaire et que l'enseignement en alternance a été introduit dans les écoles secondaires et récemment dans les facultés.

Il y a sept ans, nous avions 17.500 employés dans les entreprises allemandes, aujourd'hui nous avons 75.200 personnes avec une tendance à la croissance, et nous pensons que nous atteindrons le nombre de 100.000 d'ici deux ans, a dit le chef de la diplomatie serbe.

Il a ajouté que c'est la première année où les économies européennes ne sont pas le plus gros investisseur en Serbie, et pour la première fois ce sont des entreprises chinoises, qui sont également les plus gros exportateurs de Serbie.

Le ministre Selaković a souligné que la Serbie reste stable sur la voie de l'intégration européenne et qu'elle est reconnaissante envers ses amis grecs pour leur aide dans ce processus, mais qu'elle doit saisir toutes les opportunités de développement jusqu'à ce qu'elle devienne membre à part entière.

-En attendant, en raison des relations complexes au sein de l'UE, nous devons survivre et développer l'économie en acceptant tous les investissements disponibles de toutes les parties du monde. Notre avantage c’est que nous avons le libre-échange avec l'UE, l'Union économique eurasienne et la Turquie, ainsi que l'accord ALECE, a dit Selaković, ajoutant que l'autre avantage de la Serbie en matière d'investissements étrangers était les faibles prix de l'énergie.

Selaković a également profité de cette occasion pour présenter aux interlocuteurs grecs les potentiels de l'initiative «Open Balkans», qui a été lancée par le président serbe Aleksandar Vučić.