Starović: Liens serrés de la Serbie avec les pays du continent africain

Starović, invité par la télévision Happy, a dit que le ministre Selaković, en sa qualité d'envoyé spécial du président de la Serbie, avait assisté hier à l'investiture du président de l'Angola, un événement important qui a réuni un grand nombre d'hommes d'Etat, principalement du continent africain.

En plus d'assister à la cérémonie, Starović a dit que c'était l'occasion pour le ministre Selaković de rencontrer les présidents de la Namibie, du Zimbabwe et de la Guinée-Bissau, ainsi que de nombreux présidents et vice-présidents de gouvernements et ministres des affaires étrangères.

-D’aucuns disent que l'Afrique est le continent du futur quand on regarde les taux de croissance. Nous croyons que l'Afrique n'est pas seulement le continent du futur, mais aussi le continent du présent, a dit Starović et a rappelé les deux grandes tournées africaines du ministre Selaković l'année dernière.

A ses dires, la Serbie compte jusqu'à 14 ambassades sur le continent africain dans son réseau diplomatique et elle étendra ce réseau, tandis que tous les autres pays issus de l’ancienne Yougoslavie ont un total de quatre ambassades.

Starović a souligné qu'il existe des liens serrés entre la Serbie et les pays du continent africain, et que la majorité considérable de ces pays n'ont pas violé l'intégrité territoriale de la Serbie et ne reconnaissent pas l'indépendance unilatéralement proclamée du «Kosovo».

-C'est quelque chose que nous ne pouvons pas tenir pour acquis, les amitiés doivent être entretenues, les visites doivent être échangées, et comme une mise à niveau de tout vient la coopération économique qui augmente d'année en année, a relevé Starović.

Le secrétaire d'Etat du MAE a déclaré qu'on travaillait constamment sur la campagne de révocation des reconnaissances qui a débuté fin 2017, lorsque le Suriname a décidé de retirer la décision antérieure sur la reconnaissance de l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Metohija.

-Après le Suriname, au cours de moins de trois années suivantes, nous avons eu un total de 18 pays qui ont retiré leur reconnaissance de l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Metohija, se terminant début septembre 2020, lorsque le moratoire entre en vigueur conformément à l'accord de Washington, où nous nous sommes engagés à suspendre temporairement cette campagne, et l'administration de Priština à suspendre sa campagne d'admission dans diverses organisations internationales. Le moratoire a expiré, nous étions prêts à le proroger, il n'y avait aucune bonne volonté à Priština pour le faire, a déclaré Starović.

Comme il l'a indiqué, ce printemps, les institutions temporaires de Priština ont décidé de rompre définitivement le moratoire en soumettant une demande d'adhésion au Conseil de l'Europe, et à partir de ce moment, le moratoire n'est plus en vigueur.

-Nous poursuivons la campagne de  révocation des reconnaissances et dans ce court laps de temps, en quelques mois seulement, en plus des 18 révocations de reconnaissances précédentes, nous avons réussi à en obtenir sept autres, a relevé Starović.

Comme il l'a souligné, plus de 100 pays sur un total de 193 Etats membres de l'ONU respectent pleinement l'intégrité territoriale de la Serbie, et moins de 90 pays ont reconnu l'indépendance unilatéralement proclamée du «Kosovo».

Starović a indiqué que nous devons faire beaucoup pour renforcer les positions des cinq Etats membres de l'UE qui n'ont pas reconnu l'indépendance unilatéralement proclamée du «Kosovo». Selon lui, même à Priština, ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas devenir membres à part entière de l'ONU, et c'est pourquoi leur focus est le souhait d'adhérer à l'OTAN et à l'UE.

-Tant que nous aurons ces cinq pays de l'UE, dont quatre sont membres de l'OTAN, qui ne reconnaissent pas l'indépendance unilatéralement proclamée du Kosovo-Metohija, cet objectif leur échappera dans tous les cas de figure, a déclaré Starović.