Starović: Pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale, nous luttons par des moyens uniquement politiques
„Confrontés à divers enjeux relatifs à la sauvegarde de l’intégrité territoriale, nous sommes déterminés à nous battre uniquement en utilisant des instruments politiques et juridiques “ a dit Starović pour la télévision Kurir.
Starović a constaté que, dans le cadre de la tournée en Amérique Latine, le ministre Selaković avait visité la Cuba, la Colombie et le Costa Rica, et qu’aujourd’hui il va visiter le Venezuela qui est également notre ami traditionnel.
Le secrétaire d’Etat dans le Ministère des affaires étrangères a dit que le Costa Rica est le premier pays qui, malheureusement, avait reconnu le soi-disant Kosovo ; c’était un geste qui n’était pas du tout agréable pour notre pays et nos intérêts nationaux essentiels.
„Le ministre Selaković et le premier ministre des affaires étrangères de la Serbie qui a visité ce pays. Le fait qu’il n’y avait pas de communication convenable entre les deux pays a eu pour conséquence une telle action. C’est la raison pour laquelle c’est important d’intensifier notre communication et de signaler nos points de vue, sans attente ou perspective d’un changement à 180 degrés. Et lorsqu’on discute avec des pays qui ont décidés, ces dernières 14 années, de reconnaitre l’indépendance unilatéralement déclarée du Kosovo, il y a toujours assez de l’espace dʺétalonnerʺ leurs attitudes ; pas de les changer mais de les calibrer “, a expliqué Starović.
Selon ses dires, il existe tout un éventail de positions différentes prises dans les organisations internationales par les pays qui ont reconnu l’indépendance ;
Starović a ajouté que l’Egypte avait ʺgeléʺ la reconnaissance du soi disant pays Kosovo et ne vote jamais pour l’adhésion de Pristina à certaines organisations internationales ; également, certains pays ont refusé- et ce dans les moments clés - d’accepter l’adhésion de Pristina à l’UNESCO et INTERPOL ; c’étaient la Pologne, le Japon et la Corée du Sud.
„Ce qui est important pour nous c’est d’expliquer et signaler nos points de vue et de présenter nos arguments même aux pays qui avaient reconnu le soi-disant pays Kosovo afin de les convaincre de modifier leur attitude et de pas donner leur support actif à Pristina dans les organisations internationales “, a dit Starović .
Répondant à la question relative à la poursuite du dialogue entre Belgrade et Pristina à Bruxelles le 18 aout , Starović a dit que c’était important que le dialogue existe au moins sous forme de formule , mais que c’est difficile d’être optimiste vu le comportement établi d’Albin Kurti - un comportement fondé sur les actions unilatérales , l’application unilatérale des accords techniques et sur l’interprétation arbitraire de l’accord.
„Avec cette expérience, j’ai peur que , dans le contexte de la reprise possible du dialogue politique prévu pour le 18 Aout ,même dans le meilleur des scénarios possible qui est de trouver un accord sur un nouveau retard ou bien dur la modification des conditions, Kurti demande une deuxième, troisième ou quatrième raison pour l’escalade de la situation sur le terrain. Peut-être la raison ne seront pas les plaques d’immatriculation ou les cartes d’identité, mais il va trouver une autre ", a ajouté Starović.
Le secrétaire dans le Ministère des Affaires étrangères a souligné que c’est la raison pour laquelle nous devons expliquer que ce concept est absurde et loin de la vérité et qu’on doit demander à nos partenaires internationaux , avant tout à l’Ouest , de ne pas se tremper et de ne pas permettre aux gens tels que Albin Kurti d’enflammer la péninsule balkanique.